Les membres du CNB et des DSC ont profité de la présence du secrétaire fédéral en charge de la branche Pharmacie pour échanger et débattre de l’actualité. Les sujets abordés ont été multiples : le rapport Badinter, la future loi de la ministre du Travail, la négociation compliquée de l’assurance chômage, les avancées du numérique, l’évolution et l’adaptation du monde de travail, la formation aux métiers de demain, le développement de l’apprentissage, etc.
La réunion s’est poursuivie avec un tour de table des DSC qui ont parlé de leur actualité et du dialogue social dans leur entreprise. Il en est ressorti que le dialogue social est un combat permanent des élus face à la direction des entreprises. Tous les chefs d’entreprise, surtout ceux des grands groupes, ne cessent de vanter la vertu du dialogue social pour s’empresser de le réduire au minimum.
Après ce constat partagé, la secrétaire fédérale en charge de l’actions revendicatives et du juridiques a présenté la loi Rebsamen et ses impacts sur les institutions représentatives du personnel. La mixité proportionnelle des listes des candidats aux élections professionnelles, bien que le principe soit louable, soulève l’inquiétude des militant(e)s. La réalité sur le terrain risque de compliquer sa mise en place.
La dernière partie du CNB a été consacrée à la présentation du secteur industrie de santé par les experts du cabinet Syndex (grâce à la réalisation d’un panorama). Cela confirme la préoccupation de la FCE sur la répartition pharmaceutique. C’est une activité sous contraintes, avec une marge très faible et concurrencée par la vente directe des grands laboratoires. En revanche, les experts sont confiants concernant les relais de croissance et la profitabilité pour les années à venir de l’industrie pharmaceutique. Bien que les dirigeants des entreprises du secteur s’alarment et réclament toujours des allègements des taxes, les perspectives demeurent très bonnes.