Les délégués syndicaux de SWI se sont réunis le 23 février sur le site flambant neuf du Campus Sanofi Val de Bièvre. Le
secrétaire fédéral et le délégué fédéral en charge de la branche pharmacie, la juriste de la FCE ainsi que le coordonnateur ont participé à cette réunion. Des échanges de point de vue ont nourri le débat passionné où chacun a pu s’exprimer sans artifice ni détour.

Les élections professionnelles sur le site de Lisieux auront lieu le 4 mars. La section CFDT de ce site, qui avait recueilli plus de 67% de voix lors des dernières élections, n’a pas déposé de liste. Les militants de cette section ont voulu marquer l’esprit des salariés par leur absence, en réponse aux attaques virulentes incessantes de la CGT dont la CFDT est la cible. La liaison SWI regrette que la section ait dû accomplir ce geste qui aura une conséquence non négligeable sur le dialogue social, non seulement au niveau du site, mais également à l’échelle du groupe.

Les militants ont fait un état des lieux concernant le fonctionnement de la liaison. Cet exercice est nécessaire pour faire face au plan de restructuration annoncée récemment par la direction. L’impact sur l’emploi et sur les conditions de travail est un point de vigilance sur lequel la CFDT reste en alerte permanente. Une présentation avec des rappels juridiques sur le plan de départ volontaire (PDV), un des dispositifs du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), a suscité beaucoup d’interrogations. L’employeur confond souvent le PSE avec un simple plan de suppression d’emploi, dévoyant complètement sa finalité. Par conséquent, pour l’image sociale médiatique, la direction de Sanofi affiche le PDV à la place de PSE. Les échanges et les éclairages apportés par la juriste sont très utiles pour les prochaines étapes du PSE, dont l’entité SWI est la plus touchée.