Les 3 et 4 mai, le comité de pilotage Santé Sécurité s’est décentralisé à Lyon. Cela a permis d’organiser une journée de travail en commun avec la commission Risques industriels de l’URI CFDT Rhône-Alpes. Ce temps fort d’échanges où les syndicats Chimie Energie CFDT de la région étaient invités a permis de présenter ces deux instances et de prendre connaissance du projet de l’URI pour formaliser sa démarche « Gestion syndicale de crise ». Des militants CFDT de la DREAL et du service d’incendie et de secours ont pu également exposer le fonctionnement de leur institution, et échanger sur les rôles de chacun, notamment sur les relations que peuvent développer les mandatés et les élus CFDT des différentes instances avec les institutions en tant que telles, mais aussi dans le cadre du réseau CFDT. A titre d’exemple, une réflexion pourrait être menée pour améliorer les analyses et les avis des membres des CHSCT sur les études des dangers des entreprises SEVESO. Si bien entendu chacun a son rôle, salarié d’entreprise, agent de l’Etat ou de collectivité, échanger entre adhérents de la CFDT permet de mieux se connaître et de mieux se comprendre. L’approche collectivité territoriale a été présentée par l’adjoint au maire de Salaize-sur-Sanne, membre du bureau d’AMARICE, l’association des collectivités ayant des sites à risques sur leur territoire. Un débat sur la concertation et la place des représentants salariés dans les CISS des sites industriels à risques a pu être instauré. Les échanges ont montré l’importance de la formation des militants à la prise en charge des risques industriels. La FCE et Idéforce ont développé une session spécifique en relation avec l’INERIS. Des contacts vont être pris pour organiser la prochaine session à Lyon, ce qui permettrait de se rapprocher des cessionnaires potentiels et d’associer l’URI à la démarche.

PARCOURS MILITANT, PARCOURS GAGNANT OU COMMENT LA FCE DÉCIDE D’ACCOMPAGNER LES MILITANTS ?
Double page / En CDF de décembre 2024, la Fédération Chimie Energie a dévoilé la démarche qu’elle porte déjà depuis un an : « Accompagner le militant dès son premier mandat jusqu’à la valorisation de son expérience pour construire un véritable parcours qui prendra en compte toutes ses expériences professionnelles et syndicales.