La dernière réunion plénière du Comité Stratégique de Filière Chimie et Matériaux (CSF CM),s’est tenue le 02 juin, sur le site Arkema Pierre-Bénite, en présence d’Emmanuel Macron, ministre de l’Industrie.
Après une présentation de l’état des lieux de la filière, le CSF s’est articulé autour de 3 axes :
1- Energie, matières premières,nouvelles ressources
2-Attractivité du territoire pour les nouveaux investissements
3- Industrie du Futur
En effet,une des clés de la compétitivité de la filière est l’accès à l’énergie et aux matières premières. Par exemple, il est nécessaire d’organiser et de structurer la filière plasturgie pour sécuriser l’approvisionnement en matières premières pour les entreprises de ce secteur.
De plus, les plateformes industrielles déjà existantes ont un rôle fondamental sur l’attractivité de nos territoires pour les futurs investissements. Il faut en renforcer la gouvernance, favoriser le développement et la promotion de nos outils industriels et passer du stade de pilotes à l’industrialisation. Cela impose la création d’un statut spécifique des plateformes.
Enfin, il,faut aussi pouvoir se projeter dans l’industrie du futur, notamment autour de la chimie du végétal, du recyclage, de la transition énergétique et du numérique.
La FCE-CFDT,seule organisation syndicale à avoir accepté l’invitation du CSF, a rappelé les travaux faits dans le cadre de la Maison des Apprentis à Villeurbanne.L’objectif de ce projet est de favoriser l’apprentissage des jeunes en développant des hébergements à proximité des centres de formation.
Pour la FCE-CFDT, il est urgent d’assurer l’adaptation et la modernisation de nos outils industriels. Le dialogue social est aussi un levier pour réussir ce défi.
En effet, la connaissance et la participation des acteurs économiques, politiques et syndicaux, dans le respect du rôle et des prérogatives de chacun, doivent créer un dialogue social sincère, honnête et responsable à tous les niveaux. Il est source d’adaptation, d’innovation, de sauvegarde des savoir-faire et donc de compétitivité pour les entreprises et les territoires. De plus, un dialogue social territorial, non pas pour créer de la norme sociale, permettrait de suivre l’avancement opérationnel des dossiers industriels, environnementaux et sociaux des bassins d’emploi.
Enfin, l’anticipation, le dialogue social, la responsabilité sociale et environnementale, l’utilisation d’une GPEC active y compris,territoriale sont des atouts pour notre industrie. Cela contribue à l’attractivité, à la compétitivité des entreprises et des territoires en sécurisant l’emploi et en développant les compétences.
Alors oui, osons le dialogue social,osons l’Industrie !