A l’issue de la deuxième rencontre paritaire de la branche chimie sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), tout laisse à penser que la négociation est engagée. Mais arrivera-t-elle à son terme ou n’accouchera-t-elle que d’une souris ? La question vaut d’être posée car le sujet n’est pas nouveau dans la branche. Mais il est à noter que les résultats et les enseignements des initiatives engagées par la chambre patronale en 2004 et 2007 afin d’instaurer une démarche de GPEC dans les entreprises de moins de 300 salariés, n’ont jamais été tirés. Malgré cela, sur le métier nous remettons l’ouvrage.
La FCE-CFDT a clairement affirmé ce 21 janvier qu’elle est favorable à la GPEC dès lors qu’elle se présente comme un outil permettant de mieux maîtriser les questions d’emploi et de compétences pour assurer à chacun un réel parcours professionnel. Il restera à vérifier que les engagements de la branche ne restent pas lettres mortes et qu’ils ont un réel impact pour les salariés dans les entreprises. Une petite révolution en quelque sorte.