Le 18 octobre dernier, la FCE-CFDT a reçu une délégation de la fédération belge CSC BIE (bâtiment, industrie et énergie). A cette occasion, nous avons fait un tour d’horizon des situations nationales et développé un programme de travail commun dans le cadre de notre coopération mais aussi dans celui de nos implications au sein des fédérations européennes et internationales d’IndustriALL.

Comme dans tous les pays où la situation économique difficile, l’importance du déficit budgétaire (3.2 milliards d’euros) et de l’endettement public (autour de 90% du PIB), le gouvernement libéral belge a adopté des mesures d’austérité qui accroissent la précarité et le taux de pauvreté en Belgique (15% de la population). La loidite Peeters (Vice-Premier ministre) qui sera effective au 1er janvier 2017, remet en cause un certain nombre de clauses sociales qui concernent aussi bien la retraite, la durée du temps de travail, des dispositions de la sécurité sociale et le niveau des salaires.

Face à ces décisions gouvernementales, les syndicats ont réagi et organisé des manifestations dont la dernière a rassemblé 70 000 personnes à Bruxelles mais ils ont aussi pris des initiatives de négociations avec les employeurs. C’est le cas pour les secteurs de la chimie, de la plasturgie et de la pharmacie qui sont rassemblés sous une seule convention collective en Belgique, et où les partenaires sociaux ont été à l’initiative pour créer un « fond démographique ».L’objectif de ce fond  est d’essayer d’apporter des solutions au sujet du vieillissement de la population active, de la perte de compétence et de favoriser l’entrée des jeunes dans le marché du travail.

Au niveau de la coopération, nous avons décidé d’accroître nos travaux, en particulier en ce qui concerne les CEE. Bien que nous ayons des contacts réguliers depuis des années, nous n’avons jamais conclu d’accord bilatéral de coopération, nous allons y remédier dans les prochains mois.