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IEG C’est encore les soldes pour l’Etat français : l’action ENGIE à -25 %

Quelques heures après que l’Etat a reçu le feu vert de la recapitalisation d’Areva, l’Etat français cède 4,1% du capital d’ENGIE...

Quelques heures après que l’Etat a reçu le feu vert de la recapitalisation d’Areva, l’Etat français cède 4,1% du capital d’ENGIE

Pourquoi vendre les bijoux de famille ?
L’Etat veut sauver la filière nucléaire française (recapitalisation d’EDF et sauvetage d’Areva). Mais en regard des 7,5 milliards d’euros nécessaires à la restructuration de la filière, le 1,14 milliard obtenu par la vente des 100 millions d’actions ENGIE est-il suffisant? Il est en tout cas loin de suffire pour combler les besoins de la filière nucléaire. Compte tenu du produit des opérations antérieures, y compris la privatisation des aéroports régionaux de Nice et de Lyon, il manque encore environ 2 milliards. Le gouvernement a donc une session de rattrapage.

« Mesdames et messieurs les financiers, l’Etat prépare la suite des soldes ! »

Les conséquences :
ENGIE devient théoriquement « opéable ». En effet, on parle de théorie, car avec 32,6% des droits de vote ajoutés aux 3,2% des salariés, toute opération d’OPA inamicale se verra refusée en assemblée générale des actionnaires. Rien ne sert de faire peur, mais on atteint ici les limites de cessions d’actifs.
L’Etat cède des actifs au plus mauvais moment financièrement, mais stratégiquement, et met un peu plus le groupe en fragilité.

Les questions que pose cette braderie :
Pourquoi vendre les actions ENGIE alors que l’Etat en détient d’autres entreprises qui auraient pu rapporter plus et sans moins-value ? En effet, le consensus des analystes financiers a, aujourd’hui, un objectif du cours de l’action ENGIE, à trois mois, supérieur de 30% au prix de cession de l’Etat. Qui a acheté ces actions qui devraient prendre 30% en 3 mois, soit 342 millions d’euros ?

Pour la CFDT, l’Etat porte la responsabilité de cette liquidation du patrimoine national dans le secteur de l’Energie à fort enjeu économique et stratégique. C’est une erreur, et cela contribue en outre à la fragilisation du groupe ENGIE. 

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