Le comité de liaison CFDT Sanofi du groupe, le secrétaire et le trésorier du Syndicat Auvergne se sont réunis sur le site de production chimique Sanofi de Vertolaye (Puy-de-Dôme), afin de soutenir la section (1ère OS avec 56%) et les 650 salariés. Le site, seul gros employeur sur ce bassin d’emploi, risque d’être vendu. Cette cession, comme toutes celles que nous avons déjà connues, entraîne de réelles inquiétudes sur l’emploi, sur la pérennité du site et sur la sécurité sanitaire.
Nous avons travaillé collectivement à une feuille de route pour combattre ce démantèlement industriel programmé en France par Sanofi (cession de plusieurs sites).
La première action réalisée est d’organiser une intersyndicale afin d’alerter de la stratégie du groupe les salariés, les élus locaux, les députés, etc. Nous regrettons que la CFTC et la CGC ne nous suivent pas sur ces premières actions.
La rencontre de la coordination CFDT, à notre demande, avec le directeur général de Sanofi, Olivier Brandicourt, et le président, Serge Weinberg, le 26 janvier, a aussi été étudiée par la liaison. L’avenir des entités industrielles et chimiques, la cession annoncée depuis un an de Zentiva (médicaments génériques), plongeant les salariés dans l’angoisse, ont été les sujets prioritaires abordés.
Nous avons aussi acté la rupture du dialogue social chez Sanofi, avec la dénonciation de tous les accords de droits syndicaux et des projets d’accords inacceptables sur certains sites.
Le comité remercie tous les acteurs CFDT pour ce travail constructif dans un magnifique paysage enneigé.