À près plus de deux ans de travaux intensifs, la branche arrive en fin d’exercice de réécriture de sa convention collective. Ce travail paritaire, pour lequel se sont fortement investis les négociateurs CFDT de la Chimie, a été mené pour permettre de résoudre les difficultés d’interprétation qu’elle soulevait, et de rendre les dispositions conven-tionnelles conformes aux législations et aux réglementations actuelles.

Il faut souligner que la convention date du 30 décembre 1952, et que depuis cette date, se sont empilés de nouveaux accords, avenants étendus ou non étendus, de nouvelles dispositions législatives, réglementations ou accords nationaux interpro-fessionnels qui ont, au fil du temps, compliqué la lecture de la CCN. Ainsi, l’extension souhaitée de la nouvelle convention permettra d’unifier, dans la diversité, les différents secteurs d’activité intégrés à la branche.

L’objectif de la CFDT est d’avoir une meilleure lisibilité de la convention collective, ce qui permettra à l’ensemble de ses militants de ne plus se poser la question à savoir si un article de la CCN s’applique ou pas à l’activité. Tous les salariés du champ conventionnel devraient ainsi être traités uniformément à l’exception toutefois de la retraite complémentaire ARGIC, qui fait l’objet d’un accord indépendant.

Le travail se poursuit avec l’introduction de préambules avant une relecture finale. Une dernière phase de négociation se tiendra sur les points n’ayant pas fait l’objet d’un consensus, avant de soumettre la nouvelle CCN à la signature.