Mardi 24 octobre, la FCE-CFDT s’organise avec les élus CFDT de Galderma, la Confédération, le SECAM, l’URI PACA et ses partenaires Syndex et Me Koskas pour défendre les salariés de Nestlé Skin Health des entreprises Galderma.
Au début du mois de septembre, le groupe Nestlé a annoncé une réorganisation au sein de Nestlé Skin Health, suite à un changement stratégique dû à l’arrêt des recherches sur la voie topique au profit des voies orale et biologique. Alors que la direction de Nestlé communique sur la création d’un nouveau centre de recherche en Suisse, elle surprend l’ensemble des salariés avec la fermeture du plus grand centre de recherche européen en dermatologie à Sophia-Antipolis, où travaillent plus de 500 personnes, et l’arrêt de 1/3 des références fabriquées sur le site d’Alby-sur-Chéran.
Pour la FCE-CFDT, cette décision est brutale et incompréhensible. Si la recherche en dermatologie par la voie biologique peut être une voie d’avenir, son efficacité et sa mise en œuvre restent à démontrer. A contrario, les traitements pathologiques en dermatologie par la voie topique ont déjà fait leur preuve, et la R&D pour trouver des innovations sur cette voie a encore un avenir. Avant de remettre en cause le choix de la direction de Nestlé, la CFDT et les salariés attendent des précisions sur le projet stratégique de recherche de Nestlé Skin Health. Pour la FCE-CFDT, l’ouverture d’un centre en Suisse n’est pas cohérente, car nous avons les compétences et l’environnement économique pour maintenir une R&D de haut niveau en région PACA. Nestlé doit maintenir son activité de recherche en France sur le site de Sophia-Antipolis, permettre une reprise de l’activité de recherche par un sous-traitant ou un repreneur, et favoriser l’entreprenariat salarié pour pérenniser la production de traitements dermatologiques en France.
En participant à la mobilisation du 9 novembre avec les salariés de Galderma, la FCE-CFDT réaffirme son soutien aux salariés de Nestlé Skin Health Galderma.
