Nos partenaires

A la une

TROUVEZ LE SYNDICAT LE PLUS PROCHE DE VOUS

IEG Rencontre avec les ministères autour des questions énergétiques

Durant le mois d’octobre, la FCE-CFDT a rencontré le ministère en responsabilité de la transition énergétique et Matignon...

Durant le mois d’octobre, la FCE-CFDT a rencontré le ministère en responsabilité de la transition énergétique et Matignon.

Après avoir présenté notre champ fédéral, qui comprend la plupart des secteurs au cœur des questions énergétiques, nous avons précisé nos revendications, préoccupations pour la période cruciale qui s’ouvre.

La France est en effet en train d’ajuster sa programmation pluriannuelle 2018-2021 de l’énergie. Le maquis règlementaire, le passif de l’approche doctrinaire de la Commission européenne qui considère l’énergie comme un secteur banalisé, les faibles marges de manœuvre des entreprises historiques mises à rude épreuve rendent l’exercice complexe.

La FCE-CFDT milite pour que les grands principes vertueux, trop mis au second plan depuis les années 2000, structurent les politiques à venir.

Ainsi, il faut remettre au premier plan la maîtrise complète des filières industrielles, rendre plus stable et lisible le cadre règlementaire afin de permettre les investissements. La France a perdu des pans entiers de son industrie et peine à s’imposer dans la « nouvelle » économie. Il faut stimuler l’investissement pour rattraper le retard pris dans des domaines stratégiques.

Toute décision politique devra aussi être évaluée à l’aune des emplois détruits, créés, modifiés, en nombre et en qualité. Les entreprises de notre champ fédéral ont plutôt réduit leurs effectifs ces dernières années, sans que d’autres émergent vraiment dans différents secteurs. Si la question du chômage de masse ne s’améliore pas dans le pays, celui-ci ne pourra se projeter dans l’avenir. Les aides publiques doivent impérativement avoir une contrepartie emplois mesurables. Par exemple, dans le domaine des ENR, il est temps de créer des filières robustes et des emplois, en France, en face de l’argent public dépensé pour soutenir leur nécessaire développement. L’hydraulique reste de loin la première ENR, et le modèle français actuel prenant en compte les multi-usages de l’eau doit être défendu.

La France doit aussi mieux s’affirmer politiquement face à une Commission européenne, qui n’a pas de leçons à donner concernant la politique énergétique. Les citoyens européens n’ont vu ni leur indépendance énergétique, ni leur facture, ni la pollution de l’air, ni les émissions de carbone s’améliorer… Enfin, la CFDT a rappelé qu’elle est très attachée à l’aménagement du territoire, aux réseaux de distribution de proximité et de grands transports de l’électricité et du gaz, à la péréquation tarifaire.

À LIRE AUSSI

Send this to a friend