Réunissant les délégués fédéraux de branche et les coordinateurs des principales liaisons, la réunion d’Action revendicative du 21 novembre a fait salle pleine. Suite aux ordonnances, une carte de mise en demeure numérique a été adressée à tous les militants du champ fédéral : 700 sont actuellement remontées et seront envoyées au président.
La réunion a été centrée, dans un premier temps, sur l’articulation des négociations entre branche et entreprise. La stratégie fédérale consiste à demander à toutes les chambres patronales l’ouverture d’une négociation d’un accord de méthode dans la branche pour renforcer le dialogue social et économique. Une démarche identique est à engager en entreprise. Un courrier type a été adressé par le secrétariat général à la suite du dernier CDF. L’objectif est de permettre de renforcer le dialogue social de branche et d’entreprise, sur la base d’une vision partagée entre partenaires sociaux des enjeux sociaux et économiques à chaque niveau.
Car la branche est confortée dans son rôle de régulation. Ainsi, à l’heure actuelle, les ordonnances précisent que 13 thèmes de négociation restent réservés à la branche, comme les salaires minima ou les classifications. Pour rappel, la CFDT a obtenu lors de la concertation que la qualité de l’emploi fasse partie de ces thématiques (mesures relatives aux CDD ou aux contrats de travail temporaires, par exemple). Et 4 thèmes se doivent d’être verrouillés par la branche avant le 1er janvier 2019. Pour les autres thèmes, l’accord d’entreprise prime.
La représentativité était aussi à l’ordre du jour. Sur l’ensemble du champ fédéral, les arrêtés d’extension ont été publiés, hormis celui de la branche des IEG retardé du fait de la fin de négociation sur les droits familiaux. La CFDT est bien placée en étant 1ère organisation syndicale dans la moitié des 20 conventions collectives du champ fédéral.
Enfin, Humanis est venu échanger sur l’épargne salariale, qui est dans certaines branches en cours de négociation..