La commission mixte paritaire (CMP) s’est déroulée le 18 janvier. Suite à l’arrêté de représentativité de 2017, l’organisation patronale Plastalliance s’est présentée, et a fait son entrée dans les débats. Pour rappel, sa représentativité effective est de l’ordre de 12,50 %.
Le futur dialogue social s’annonce d’ores et déjà plus difficile que lors de ces dernières années, étant donné la conception quelque peu différente de ce nouvel acteur…
A peine arrivé, ce dernier nous informe qu’il adhérera à la convention collective nationale de la Plasturgie sans toutefois parafer le dernier accord signé sur les minima salariaux 2017, ni celui sur la prévoyance. Au vu du positionnement de Plastalliance, la délégation FCE-CFDT de la Plasturgie souhaite conserver le caractère paritaire mixte des instances de négociation, c’est-à-dire avec la présence du ministère du Travail. Le ton est donné !
L’agenda social 2018, validé lors de notre CMP, est ambitieux, avec pas moins de 8 accords à négocier ou à renégocier et, avec en fil rouge, la mise en place d’un accord sur le dialogue social dans la branche.
Trois accords seront ouverts à négociation lors de la commission mixte paritaire du 8 mars prochain. L’accord sur la mise en place de la CPPNI sera abordé. La branche Plasturgie entamera la négociation de l’accord sur l’épargne salariale suite à la validation du prestataire lors de la dernière CMP.
Enfin, la renégociation de l’accord sur les indemnités de licenciement et de départ à la retraite dans la branche Plasturgie sera aussi à l’ordre du jour. Une mise à niveau et une renégociation de celles-ci seront réétudiées. Un projet d’accord sera transmis aux organisations syndicales le 8 mars. Pour la FCE- CFDT, cet accord doit être négocier dans un esprit de « mieux-disant », et ne doit pas se contenter des minima proposés par le code du Travail sur la base des ordonnances Macron.