Telle est l’ambition de la liaison CFDT de l’entreprise Franciaflex : bâtir de toutes pièces un accord de dialogue social sur-mesure.
Un accord adapté à la réalité de l’entreprise, adapté au quotidien de ses établissements, adapté aux ambitions de la CFDT et surtout adapté aux femmes et aux hommes qui font prospérer cette société.
A l’initiative du délégué syndical central, plusieurs délégués syndicaux et militants se sont retrouvés dans les locaux de la
Fédération pour se préparer à la mise en place du Comité Social et Economique (CSE).
Les 30 et 31 mai 2018, ils se sont formés aux nombreuses négociations préalables, obligatoires comme facultatives qui doivent précéder à l’établissement du protocole d’accord pré-électoral ainsi qu’à la préparation stratégique et opérationnelle du futur scrutin qui devrait avoir lieu début décembre.
Refusant de se limiter à une logique de moyens, les militants CFDT de Franciaflex, ont élaboré un projet revendicatif autour du dialogue social, porteur des valeurs de la CFDT, tourné vers les salariés ainsi que vers les partenaires sociaux.
La CFDT, majoritaire au sein de Franciaflex, est bien décidée à faire de la contrainte règlementaire (la mise en place du CSE), une vraie opportunité de :
– Ré-impliquer les salariés dans la vie de leur entreprise.
– Améliorer le fonctionnement des instances représentatives du personnel.
– Concilier des intérêts, a priori divergents, pour développer l’entreprise.
– Renforcer le fonctionnement des collectifs CFDT.
– Développer la CFDT dans le groupe.
Ce sera aussi l’occasion de mettre tous les acteurs du dialogue social en mouvement et pour la direction d’accorder ses actes à ses paroles.
Prenant le pari que les intentions de la direction sont également de construire un dialogue social de qualité, la CFDT va rapidement demander d’ouvrir les négociations.
Reste à voir si la direction de Franciaflex saura faire preuve « d’ouverture » …
