Le 13 septembre dernier s’est réunie, à la fédération, la liaison de Syngenta. La société suisse, qui fabrique des lots de semences et de produits phytosanitaires, compte deux entités, Syngenta Production France (SPF), répartie sur deux sites : Saint-Pierre-la-Garenne et Aigues-Vives (classé Seveso seuil haut), et Syngenta France en région parisienne (vente de semences), soit au total plus de 800 salariés.

Comme pour beaucoup d’équipes CFDT, l’ordre du jour était consacré à la mise en place du CSE. Calendrier, négociations des moyens et des modalités de fonctionnement du futur CSE, dates des élections…

Cette actualité a été l’occasion d’interroger le fonctionnement de la liaison, avec une difficulté supplémentaire : les deux entités du groupe en France dépendent de deux conventions collectives différentes (Chimie et Agroalimentaire). NAO, accords d’entreprise différents ont fait que dans le temps les contacts ont été mis à rude épreuve. L’objectif est donc de reconstruire le lien entre les équipes.

Des dossiers transverses ont également été abordés, notamment les risques industriels majeurs (RIM), en lien avec la perte de compétences en fabrication liée à la pyramide des âges. Fort taux d’intérimaires (jusqu’à 55% l’année dernière sur le site d’Aigues-Vives). La politique industrielle du groupe a été également au centre des échanges, avec le rachat du groupe par le chinois ChemChina. La fédération a proposé, entre autres, un accompagnement sur le fonctionnement de la liaison, ainsi que sur la prise de contact avec les équipes qui dépendent de la Fédération générale de l’agroalimentaire (FGA), mais également sur les aspects RIM et politique industrielle.