Rome a accueilli la 4e édition de l’université de la protection sociale des branches professionnelles, qui s’est déroulée du 5 au 7 septembre 2018.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, l’un des invités (économiste) a fait état, en introduction, du vieillissement généralisé de la population dans les pays riches. Ceci a pour conséquence le ralentissement structurel de la consommation des ménages. En revanche, les besoins de prise en charge en matière de santé vont croître. Afin de
surmonter le défi de l’équilibre coûts et recettes dans un contexte structurellement contraignant, les partenaires sociaux sont invités à réfléchir sur la place qu’ils souhaitent collectivement donner à la protection sociale.
Plusieurs tables rondes sont venues alimenter la réflexion. Les intervenants ont abordé des thèmes tels que le nouvel écosystème pour la santé via l’exploitation des données numériques, la médecine préventive, la retraite et son financement. Les données statistiques sur la retraite en Italie, avec le rappel historique des réformes, ont été présentés. La question de la retraite en Italie, comme dans la plupart des pays, reste un défi social et économique majeur. Comment faire pour éviter que les personnes soient obligées de travailler au-delà de l’âge légal pour subvenir à leurs besoins ? Vient ensuite dans la discussion la question de dépendance, de perte d’autonomie et du défi à relever pour accompagner des salariés aidants familiaux.
En conclusion, nous sommes invités à nous interroger sur le rôle des partenaires sociaux dans la construction de la protection sociale, afin de ne pas laisser les personnes les plus fragiles au bord du chemin.