Une trentaine de délégues syndicaux centraux (DSC) de la branche chimie se sont réunis le 18 octobre dernier à Paris. A l’ordre du jour, l’actualité des entreprises et de la branche, la loi PACTE, et le développement. Après un échange sur l’actualité des entreprises représentées, il a été évidemment question de la situation de blocage dans laquelle se trouve la branche avec notamment le jeu de postures de certaines OS
(Cf : Info Rapide Chimie N° 4). C’est ensuite le sujet de l’épargne salariale et de l’épargne retraite, qui a été abordé, avec ses 12 milliards d’euros d’apport par an grâce aux primes d’intéressement et de participation. Avec le projet de loi Pacte, le gouvernement veut dynamiser l’épargne salariale, en particulier le placement en actions. Reste pour l’épargnant-salarié, à gérer les risques associés.
L’après-midi a été consacré au développement dans la branche avec l’intervention de Dimitri Guiller, responsable de l’EPI. Au-delà des chiffres, c’est la question du travail de proximité et de l’échange avec les salariés qui ont été abordés. L’objectif était de dresser un constat sur les difficultés que rencontrent les collectifs, ainsi que l’identification des freins à l’adhésion. Ce fut l’occasion de passer en revue les outils fédéraux et les formations proposées. Le développement de notre nombre d’adhérents doit être une priorité car il conditionne notre représentativité, notre capacité à signer des accords majoritaires et à créer le rapport de force. Il s’inscrit dans une démarche de long terme et fera l’objet d’autres échanges dans les futurs rencontres des DSC.