Dans le cadre de notre partenariat avec la centrale syndicale de la CSCBIE (CSC Bâtiment- Industrie & Energie), une rencontre s’est déroulée à Bruxelles, le 21 février dernier. Une réunion d’échanges sur l’actualité de nos deux fédérations, avec l’objectif de faire le point sur nos différentes actions communes. L’actualité sociale en Belgique a été marquée par un appel à la grève générale d’une journée par les trois centrales syndicales du pays, pour protester contre les propositions trop faibles de revalorisation des salaires interprofessionnels par le gouvernement. Ce dernier a depuis annoncé vouloir revoir sa copie… à la hausse ! Des négociations sectorielles vont maintenant s’engager, en commençant, comme c’est toujours le cas, par la branche de la Chimie. Tous les secteurs sont appelés à négocier. Nous avons partagé le même constat sur la désindustrialisation dans nos pays, et les conséquences sur l’emploi, la qualité de l’emploi, notamment sur les niveaux de rémunération. C’est aussi une des raisons de la grogne sociale que traversent nos sociétés. Nos camarades belges sont également inquiets de l’avenir du financement de la protection sociale en Belgique, après les décisions prises par le gouvernement.

Une réunion commune de nos deux exécutifs sera organisée en septembre. Nous participerons ensemble à la conférence d’IndustriALL Global Union de la Chimie et de la Pharmacie. Une rencontre des équipes de Fluxys, groupe qui vient de racheter le terminal de Dunkerque, est programmée. Notre projet syndical en Afrique, « Stop au travail précaire ! », sera reconduit sous une autre forme cette année. Nous avons préparé les futurs travaux du comité du dialogue social européen de la Chimie, avec le nouveau projet sur le numérique, en cours. Il est important de redynamiser le dialogue sectoriel dans ce secteur, un des rares avec celui de l’Energie à produire des accords, et à mener des projets dans le cadre du dialogue social.