Le 7 mars dernier, la direction du groupe Sanofi annonçait un énième plan social (PSE), avec la suppression de 256 emplois, la création de 24 postes, et la mise en place de 40 mobilités géographiques sur le territoire français dans l’entité commerciale Sanofi Aventis France (SAF). L’objectif de la direction est de mettre en place la nouvelle organisation à partir du 1er novembre de cette année.
Elle justifie cette réorganisation par le contexte économique, avec l’arrivée des médicaments biosimilaires, la baisse des prix, la complexification des process d’évaluation, et la générification. A cela s’ajoutent les évolutions et les attentes des professionnels de santé et des patients.
La FCE-CFDT et ses équipes dénoncent encore une fois une réorganisation faite sans avoir tiré le bilan des précédentes.
Pour la FCE-CFDT, ces plans successifs déstructurent les organisations du travail, augmentent les risques psychosociaux, et créent ainsi un malaise profond et une perte de confiance chez les salarié(e)s.
De plus, la dénonciation de l’accord GPEC de SAF est incompréhensible. En effet, seule une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) active et ambitieuse saura répondre aux enjeux du groupe dans un contexte international.
La FCE-CFDT exige des mesures à la hauteur des enjeux humains pour les salarié(e)s qui souhaiteraient quitter le groupe, mais surtout pour celles et ceux qui resteront chez Sanofi, afin qu’ils et elles ne soient pas les victimes des choix hasardeux de quelques dirigeants.