Pendant que Laurent Berger rencontrait la section de la centrale nucléaire de Fessenheim, les militants du syndicat ont échangeaient sur la nécessité de s’approprier le dispositif des accords de performances collectives.  Accidents du Travail / Maladie professionnelle (AT/MP) et prise en charge des atteintes professionnelles ont complété les débats de cette matinée, avec beaucoup d’interrogations de militants sur des cas concrets qu’ils côtoient dans leur entreprise. Jean-Luc Rué, de l’URI Grand-Est, a répondu aux questions, avec beaucoup d’expérience et d’intérêt pour ce sujet.

Pour clore cette matinée, Stéphane Costagliola, d’Idéforce, a animé un débat sur l’industrie face aux défis de la transition énergétique et écologique. Sujet qui peut paraître complexe, mais que les militants se sont appropriés grâce à de nombreux échanges où ils ont pu confronter leurs différentes visions. 

L’après-midi a démarré sur un point développement. Ce fut l’occasion de rappeler que, après plusieurs années difficiles pour le syndicat Alsace, celui-ci retrouvait une dynamique positive en adhésions, et la barre des 2 000 adhérents était franchie. L’objectif des +100 adhérents pour 2019 n’est plus très loin…

En fin de journée, avant de lancer le débat, Laurent Berger a présenté les grands objectifs CFDT de la rentrée. La réforme des retraites, mais surtout, la mise en place des CSE dans les entreprises. Accompagner les équipes et s’implanter là où nous ne sommes pas. Les conditions de travail dans les entreprises sont un axe important à ne pas laisser de côté, et de manière plus globale, la CFDT avec d’autres continuent de pousser les propositions du pacte de pouvoir de vivre pour améliorer le quotidien des Français, et notamment des plus précaires. 

Une journée studieuse, dense, riche d’échanges, quelques selfies et Bretzels, bref une journée comme on les aime en Alsace.