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Il y a 30 ans, un mur tombait à Berlin !

Le 9 novembre 1989, un mur tombait à Berlin. Ceci s’inscrivait dans la poursuite du réchauffement des relations entre l’Est et l’Ouest, entre l’ex-URSS et les pays occidentaux, et plus particulièrement avec les USA. Source d’espoir pour l’avenir,...

Le 9 novembre 1989, un mur tombait à Berlin. Ceci s’inscrivait dans la poursuite du réchauffement des relations entre l’Est et l’Ouest, entre l’ex-URSS et les pays occidentaux, et plus particulièrement avec les USA. Source d’espoir pour l’avenir, de familles reconstituées et de démocratie réinventée dans des pays qui en avaient été privés pendant plus de quarante ans. Oui, mais comme le dit le chanteur : « Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ? »

Un anniversaire devrait toujours être une fête, d’autant plus que ce mur détruit devait renforcer la réunification européenne autant que celle d’un pays, l’Allemagne. C’était encore le cas il y a dix ans, mais, aujourd’hui, la situation géopolitique européenne et internationale ne tend pas à l’optimisme, et la fête en Allemagne risque d’être réduite à sa plus simple expression suite aux résultats des dernières élections dans certains Länder, avec la montée du parti d’extrême droite.

N’oublions pas que, c’est d’abord la situation économique en URSS qui a obligé Mikhaïl Gorbatchev à développer une politique de perestroïka et à ouvrir sa politique vers l’Occident, même s’il avait aussi la volonté de modifier celle appliquée auparavant en Russie. Ceci faisait suite à l’opposition qui s’était instaurée dans les pays satellites, et en particulier en Pologne, avec les grèves de Solidarnosc dans les chantiers de Gdansk. Parce qu’au-delà de la situation humaine, c’est aussi une situation sociale qui a amené les citoyens des pays d’Europe centrale et de l’Est à se révolter. La CFDT a pris toute sa place à cette époque pour soutenir les organisations syndicales démocratiques qui naissaient.

Il n’empêche qu’au fil des ans, l’ironie de l’histoire veut que ce soient les anciens apparatchiks communistes qui ont repris les choses en main, puisque ce sont eux qui avaient l’argent dans un système de profonde corruption. Ils ne le faisaient plus au nom du communisme, mais bien comme nouveaux capitalistes, dont le principal but est de récolter le maximum d’argent dans un minimum de temps sur le dos de leurs concitoyens. Par ailleurs, en Allemagne, dans les années 1990, il y a eu une migration importante de ressortissants de l’ex-République démocratique d’Allemagne vers la République fédérale d’Allemagne, là où il y avait l’argent et le travail. La RDA est devenue ainsi un désert économique et social, qui a pour conséquence actuelle la montée du populisme. 

En 2009, donc 20 ans après la chute du mur de Berlin, les salariés communaux de l’ex-Berlin-Est ont mené une grève de 6 mois pour obtenir au bout du compte le même salaire que leurs homologues qui étaient originaires de Berlin-Ouest. La différence était notoire puisqu’elle atteignait 2 euros l’heure de différence, et ce n’était pas un cas isolé. 

Comme dit la chanson : « Les murs qu’on a dans la tête sont plus hauts que vos peut-être, pourquoi personne ne les arrête jamais… J’avais oublié qu’on a si peu de mémoire. ». Nous, à la CFDT, et à la FCE-CFDT, nous avons la mémoire et, c’est pour cela que nous investissons dans la coopération, le dialogue social européen et les accords-cadres internationaux, que nous luttons pour un travail et un salaire décent, afin que chaque citoyen européen ait droit AU POUVOIR DE VIVRE, et nous, comme syndicalistes, NOUS AVONS LE DEVOIR D’AGIR !

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