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EUROPE / Brexit : après le divorce, qui va garder les enfants ?

Passé la joie ou les regrets du divorce après 47 ans de mariage houleux, l’Union européenne et la Grande-Bretagne doivent se mettre d’accord sur la nouvelle architecture de cette relation, en particulier commerciale...

Passé la joie ou les regrets du divorce après 47 ans de mariage houleux, l’Union européenne et la Grande-Bretagne doivent se mettre d’accord sur la nouvelle architecture de cette relation, en particulier commerciale.

Ces négociations devront se tenir à un rythme marathon, puisque Boris Johnson refuse de prolonger la période de transition pendant laquelle les Britanniques continueront d’appliquer les règles européennes. Or, c’est pendant cette période, qui s’achève le 31 décembre, que doivent se tenir les pourparlers. Les négociations porteront principalement sur le partenariat économique, les questions de sécurité, et le dispositif juridique prévu pour régler les litiges. Pour les Européens, l’accès des Britanniques au marché unique du continent, fort de ses quelque 440 millions de consommateurs, sera conditionné par le respect des normes sanitaires, environnementales, sociales et fiscales, sans oublier celles sur les aides d’État aux entreprises. Ce marché est crucial pour Londres puisque l’UE reste son premier partenaire commercial. Boris Johnson pourra-t-il ainsi développer le dumping fiscal comme annoncé ?

Après le maintien de la république d’Irlande dans l’UE, la volonté des Écossais de gagner leur indépendance pour adhérer seuls à l’UE sonne-t-elle le glas du Royaume-Uni ? Quoi qu’il en soit, toutes les enquêtes réalisées après le référendum britannique suggèrent que les opinions publiques au sein des 27 sont devenues plus favorables à l’adhésion à l’UE, y compris au Royaume-Uni. Mais l’UE, en panne depuis l’élargissement du début des années 2000, doit prendre des initiatives pour approfondir l’Union et redevenir attractive. La FCE est attentive et vigilante quant aux possibles conséquences économiques de ce divorce, qui affecteraient notamment les entreprises d’envergure européenne de notre champ fédéral, et qui auraient un impact sur ses salariés, y compris ceux de la sous-traitance.

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