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Le 1er mai 1886, les travailleurs américains obtinrent la journée de huit heures. En souvenir, les syndicats européens instituent quelques années plus tard une « journée internationale des travailleurs » qui sera célébrée tous les 1ers mai. Appelée aujourd'hui Fête du travail, elle prête à confusion car on ne fête pas le « travail » mais on honore les travailleurs...

Le 1er mai 1886, les travailleurs américains obtinrent la journée de huit heures. En souvenir, les syndicats européens instituent quelques années plus tard une « journée internationale des travailleurs » qui sera célébrée tous les 1ers mai. Appelée aujourd’hui Fête du travail, elle prête à confusion car on ne fête pas le « travail » mais on honore les travailleurs.

L’année 2020 est bouleversée par une pandémie mondiale, obligeant des changements de vie, inédits depuis la guerre. Entre confinement, télétravail, chômage partiel, les travailleurs ont dû et su s’adapter, notamment ceux qui ne comptent pas leurs heures pour faciliter ou sauver nos vies. Il est donc évident de les honorer en ce 1er mai.

A l’heure de l’unité nationale, où chacun doit penser et prendre soin de son prochain, comme dans chaque crise le meilleur de l’humanité ressort… Le pire aussi. Tout comme nous avons souligné et encouragé les initiatives solidaires de certains employeurs, nous dénonçons ceux qui a contrario, peu scrupuleux profitent de cet épisode pour croître ou s’enrichir, sans aucune considération pour les salariés. Ainsi certains cumulent chômage partiel et télétravail, remettent en cause les arrêts maladies, dénoncent des accords sans raison, et dénigrent tout dialogue social. Souhaitant profiter de la solidarité nationale à des fins purement vénales, ces employeurs ne craignent pas le déshonneur. 

Nous ne sommes pas naïfs, il était prévisible que certaines entreprises profitent une nouvelle fois de la situation. Mais à l’heure où chacun doit prendre ses responsabilités pour rester crédible et tenir le rôle qui lui incombe, l’attitude de certaines organisations syndicales, est, elle aussi insupportable. Ainsi le refus de négocier et la politique de la chaise vide, pratiqués dans certaines branches professionnelles, par plusieurs syndicats, sont une offense au vote des salariés. La FCE-CFDT, quant à elle reste présente, malgré les contraintes imposées par le confinement, elle poursuit son combat pour les salariés, leurs conditions de travail au moment où ils ont le plus besoin de dialogue social et de concertation.

Employeurs, élus, ou soi-disant représentants des salariés, en faisant fi de leurs responsabilités, rencontreront à chaque incartade un représentant de la FCE-CFDT pour leur rappeler que notre combat est aujourd’hui collectif pour la santé des salariés, de tous les citoyens. La FCE-CFDT est forte de propositions pour la reconstruction d’une société juste et solidaire.

A défaut de pouvoir se rassembler en ce 1er mai, saluons et honorons toutes celles et ceux, qui travaillent, nous protègent, nous soignent, nous nourrissent…. 
« Humanisme et progrès social, bâtissons l’avenir ». 

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