Mi-mars, au début de la crise de la Covid-19, le Syndicat Chimie Energie Bourgogne est contacté par plusieurs salariés d’une entreprise de la Plasturgie, où la CFDT n’est pas implantée.
Ils nous informent que la communication et les gestes barrières ne sont pas à la hauteur pour la protection des salariés. A plusieurs reprises, le Syndicat a distribué des tracts aux portes de cette entreprise dans le cadre de ses actions de développement offensif. Dans ce même temps, un des salariés est convoqué pour une sanction disciplinaire pour avoir refusé de fabriquer en secteur jardinage des pots de fleurs, sachant que l’activité essentielle déclarée par cette entreprise est sur son autre secteur, le matériel médical. Dans la continuité, la direction notifie une mise à pied du salarié de 7 jours et une convocation à un entretien en vue d’un licenciement. Le Syndicat Chimie Energie Bourgogne écrit à l’employeur en lui rappelant ses obligations et saisit l’inspection du travail. A la réception du message, l’inspection écrit et téléphone à l’entreprise pour lui rappeler les mesures de protection instaurées par l’Etat, et demande un suivi.
Suite à ces actions conjointes, le salarié a reçu uniquement une lettre d’avertissement. L’accompagnement et la proximité ont permis ce résultat positif pour ce salarié en difficulté : « J’étais seul, désespéré dans cette crise du virus, suis-je dans mes droits ? », qui a accepté A la proposition d’adhésion. Même dans cette période de crise sanitaire, nous devons inviter les salariés à nous rejoindre, notre travail de syndicalistes CFDT est reconnu, nous devons penser développement.