Bien qu’avec une participation plus faible que les précédentes réunions mensuelles du Pétrole, les membres de la branche ont fait le point sur l’activité du secteur et les sujets les plus prégnants de la période. Un premier échange s’est tenu sur le thème du télétravail, la situation est assez hétérogène selon les entreprises, il n’en reste pas moins que c’est une attente importante des salariés qui devra être encadrée et abordée, à la fois au niveau de la branche que de l’entreprise.
Au niveau de la branche, une CPNE s’est tenue et a permis à la nouvelle délégation patronale de se présenter. Le contexte était toutefois particulier puisque trois organisations syndicales ont refusé d’y participer, prétextant tantôt l’impossibilité de la tenir à distance et tantôt des conflits liés à des problèmes de remboursement de frais. Pour la CFDT, il était essentiel qu’elle se tienne, le dialogue social est au point mort depuis décembre alors que les enjeux sont cruciaux pour le secteur. La FCE-CFDT a rappelé chacun à ses responsabilités, les négociations qui doivent s’ouvrir sont importantes : qualité de vie au travail, sécurité, formation professionnelle… Par ailleurs, certaines activités du secteur sont déséquilibrées économiquement du fait de la transition énergétiques et de la crise. Le CNB pointe aussi l’aberration de moyens publics et privés trop faibles sur la recherche et le développement dans le secteur énergétique compte tenu des mutations à venir.
Chacun a pu développer les négociations en cours dans les entreprises : intéressement, organisation du travail, télétravail, salaires. Le dialogue social y reste bien fourni.
En conclusion, les participants ont partagé l’intérêt d’utiliser les outils de travail à distance pour plus de réactivité, une meilleure participation et une limitation des déplacements. Tout le monde convient que cette période qui nous a éloignés physiquement les uns des autres n’aura pas été moins riche en échanges et en partage.
