La crise de la Covid-19 et les grèves sur la réforme des retraites ont fait que la réunion de négociation annuelle sur les minima, programmée en janvier, s’est déroulée finalement fin juillet.
La branche du Caoutchouc est composée à 80% d’hommes et à 20% de femmes. Seule la délégation CFDT est régulièrement conforme à cette représentation de la branche. Pour cette négociation des minima, ce fut une délégation CFDT majoritairement féminine qui s’est présentée face aux délégations 100% masculines des trois autres OS.
Si cette négociation avait eu lieu comme prévu avant l’épisode de confinement, le résultat aurait été certainement différent, car la FCE-CFDT avait bon espoir d’obtenir un accord cette année.
Malheureusement, avec les conséquences attendues du confinement et de l’arrêt de l’industrie, dont celle du Caoutchouc, la proposition finale de la chambre patronale, qui est inférieure à celle de 2019 (qui n’avait pas obtenu
d’accord), met le premier coefficient à quelques centimes au-dessus du Smic.
Pour la CFDT, c’est une fin de non-recevoir, il n’y aura pas d’accord cette année.