La NAO de branche Chimie s’est déroulée le 16 décembre dernier dans la situation que nous connaissons toutes et tous.
En expliquant que le contexte sanitaire/économique ne lui permettait pas de répondre favorablement aux demandes des OS, la première proposition de France Chimie relevait le point de 0,4%, portant ainsi sa valeur à 8,34€.
Pour faire évoluer cette proposition, la FCE-CFDT a mis en perspective l’attractivité de la branche, notamment au regard de la grille conventionnelle. En effet, comment expliquer que l’écart entre le premier et le dernier coefficient de l’avenant 1 soit égal à seulement 150€ ? Alors que l’écart est de 1000€ entre le premier et le dernier coefficient de l’avenant 2 ? La FCE- CFDT a développé l’idée que la grille conventionnelle devait faire l’objet d’un travail de refonte pour corriger de tels écarts.
Ces arguments ont permis à France chimie de reconsidérer sa proposition de la manière suivante :
> 0,6% d’augmentation sur toute la grille (= valeur du point à 8,36€ et un coefficient 0,757 pour le complément de salaire), sans aucune décision unilatérale en cas de non signature.
> Création de l’article 3 dans l’accord qui prévoit « une réflexion sur la structure salariale de la branche des entreprises des Industries Chimiques. Ces travaux seront menés en vue d’engager une négociation. »
Dans bon nombre de PME / TPE, les salariés n’auront que ce qui est négocié au niveau de la branche. La FCE CFDT souligne que, dans cette période compliquée, même si le pourcentage proposé est faible, il permet de maintenir le pouvoir d’achat des salariés de ces entreprises. De plus, le travail sur la structure salariale de la branche acté dans l’accord est indispensable.
Consciente de ces enjeux, la FCE CFDT a donc décidé de prendre ses responsabilités en signant cet accord.
C’est en assumant ces choix que la FCE CFDT répond par des actes au plus près de la réalité des salariés.