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PETROLE les difficultés de la branche au menu du CNB

L’activité pétrolière est confrontée à un double dilemme : braver la période actuelle de crise, avec une baisse d’activité importante dans certains secteurs, et, en parallèle, aborder et réussir une transition énergétique, certes en pleine effervescence, mais avec de nombreuses zones d’ombres...

L’activité pétrolière est confrontée à un double dilemme : braver la période actuelle de crise, avec une baisse d’activité importante dans certains secteurs, et, en parallèle, aborder et réussir une transition énergétique, certes en pleine effervescence, mais avec de nombreuses zones d’ombres… Tout ceci dans un environnement et un paradigme qui interrogent ! Des résultats en berne, voire catastrophiques, sont annoncés par de nombreuses firmes du secteur… et dans le même temps, des dividendes records sont versés aux actionnaires par les grands groupes cotés en bourse. Les salariés sont pour la plupart privés d’accords salariaux et sont intégrés à une variable d’ajustement qui passe par de nombreuses restructurations. Même si les propos des employeurs tendent parfois à rassurer lorsqu’ils annoncent exclure les départs contraints de leurs stratégies, qu’en est-il dans les réalités de terrain ?  Comment y faire face ? Le décor est planté pour ce premier CNB 2021 ! Voilà toutes les difficultés auxquelles sont soumises les équipes syndicales en cette période. Pour y répondre, le dialogue social s’impose, il faut trouver des garanties, des compromis, des pistes de travail intelligentes, des réponses à donner aux salariés… que cela passe par les entreprises, ou la branche.

Développer une synergie avec un accompagnement à la fois collectif et personnalisé, telle est la position que défendent les acteurs de branche. A la clé, une enquête sur le thème de « l’impact de la crise sanitaire et les mutations à l’œuvre dans la branche des industries pétrolières » a été diligentée par la CPNE via l’OPCO 2i. 128 entreprises représentant plus de 85% des salariés de la branche ont répondu à l’appel. Si 80% des répondants avouent avoir subi une dégradation en 2020, ils sont toutefois plus guidés par leur résilience que par le pessimisme et estiment que leurs orientations sont accélérées par la crise. 

Ainsi, pour répondre aux enjeux futurs, il est acté que 50% des entreprises de + 300 salariés prévoient des recrutements pour des nouveaux métiers/compétences, et que 23% ont exprimé des attentes d’accompagnement. Des premiers axes de réflexion et d’accompagnement vont être mis en œuvre et suivis par la CPNE et l’OPCO 2i pour répondre à ces enjeux cruciaux, en parallèle aux négociations de branche, qui se sont ouvertes sur cette grande thématique qu’est l’Emploi/Formation. 

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