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Restructuration A EDF Où en est-on ?

Cela fait maintenant plus de deux ans que l’avenir d’EDF se joue dans les arcanes décisionnels aux niveaux français et européen...

Cela fait maintenant plus de deux ans que l’avenir d’EDF se joue dans les arcanes décisionnels aux niveaux français et européen.

Depuis le début des opérations, les organisations syndicales ainsi que les parlementaires ont été soigneusement mis à l’écart de ces tractations, au prétexte d’un risque d’interférences dans les négociations menées entre la France et Bruxelles.

D’ailleurs, le secret était tellement bien gardé que nous n’avons disposé d’un écrit, du ministère de l’Ecologie, qu’en début de cette année 2021. Document qui après authentification se révèle avoir été rédigé par un cadre d’EDF. 
Ce projet, initialement appelé « Hercule », devenu « Grand EDF » par la suite, est toujours entaché de grosses zones d’ombre et d’indices importants nous confortant dans notre analyse de départ. Ce projet n’est pas industriel mais financier.

Un nouveau cycle d’échanges se déroule actuellement avec Bruno Le Maire et ses services, en bilatéral avec les SG des Confédérations et Fédérations concernées, et en parallèle entre les services du ministre et des militants de branche.

Il en ressort essentiellement que les négociations entre la France et Bruxelles s’enlisent, et les artifices déployés pour nous « rassurer » sont d’un niveau qui nous fait penser que nos interlocuteurs ne sont pas réellement au fait de la situation effective d’EDF.

La réorganisation actuelle paraît plus motivée par le cash dégagé dans la manœuvre que par la pérennisation d’EDF.

D’autres alternatives sont pourtant possibles comme:
›  Le relèvement de l’AREHN, comme il était prévu à la mise en place de ce tarif
›  La recapitalisation d’EDF par ses actionnaires
›  La mise en place d’une commission sous l’égide du Haut-Commissaire au plan pour dresser un bilan de l’ouverture des marchés de l’énergie, et proposer, mais pas en entre-soi, avec les OS et les parlementaires, ce que pourrait être le futur EDF
›  Sécuriser l’emploi statutaire en France du commercialisateur qui doit être l’unique point de vente de l’ensemble des produits d’EDF
›  Rattacher ENEDIS directement à la SA, etc.

Lors du dernier échange « technique », nous avons affirmé notre insatisfaction tant sur le fond que sur la forme de cet échange, qui n’a duré qu’une heure en conférence téléphonique, avec un nombre important d’interlocuteurs la moitié du temps inaudibles, ce qui paraît surréaliste compte tenu de l’enjeu 
(EDF = 150000 salariés, 65 milliards d’euros de chiffre d’affaires).

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