Avoir un travail c’est bien mais ce n’est pas suffisant, ce travail doit être décent ! C’est d’ailleurs l’objectif principal de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) depuis 1999.
Qu’entend-on par travail décent ? L’OIT le définit ainsi : « Le travail décent résume les aspirations des êtres humains au travail. Il regroupe l’accès à un travail productif et convenablement rémunéré, la sécurité sur le lieu de travail et la protection sociale pour les familles, de meilleures perspectives de développement personnel et d’insertion sociale, la liberté pour les individus d’exprimer leurs revendications, de s’organiser et de participer aux décisions qui affectent leur vie, et l’égalité des chances et de traitement pour tous, hommes et femmes ».
Dans certains pays, la situation est particulièrement préoccupante pour les travailleuses et travailleurs. C’est le cas notamment en Afghanistan, en Birmanie ou en Biélorussie, … Les syndicalistes de ces pays comptent aussi sur leurs homologues étrangers pour les soutenir et faire pression sur leurs gouvernements. En effet, l’unité des syndicats au travers de fédérations mondiales peut faire la différence. C’est bien parce que le syndicalisme mondial a démontré toute son utilité pour faire évoluer les droits des travailleurs que la FCE-CFDT adhère à la fédération IndustriAll Global Union et s’investit notamment dans la négociation d’accord de Responsabilité Sociétale et Environnementale mondiaux.
Et toute l’année, en tant que militantes et militants de la FCE-CFDT, nous œuvrons chacun à notre niveau, pour conquérir de nouveaux droits, améliorer les conditions de travail de nos collègues et leur rémunération, nous luttons contre les discriminations, nous négocions des accords pour une meilleure qualité de vie au travail, …
Le 7 octobre, ce sera la journée mondiale du travail décent. Alors, mobilisons-nous encore davantage ce jour-là dans nos territoires, dans nos entreprises, sur les réseaux sociaux, … pour rappeler que malheureusement aujourd’hui encore trop de travailleuses et de travailleurs ont un travail indécent en France et dans le monde. Ce n’est pas acceptable ! Les entreprises et notamment les multinationales ont les moyens de payer convenablement leurs salariés et leurs prestataires, de les faire participer aux décisions qui les concernent et de leur assurer des conditions de travail correctes en toute sécurité et sans discriminations ! Et nul doute que ces entreprises gagneraient en productivité en investissant sur le capital humain !