Dans la sécurité industrielle, les facteurs humains et organisationnels regroupent ce qui conditionne l’activité humaine : les influences des situations de travail, des collectifs, et de l’organisation. Plus globalement, ils interrogent la mise en œuvre de la culture de sécurité dans les entreprises.
Les apports des experts, des prestataires, des collectifs de métiers, des institutions représentatives du personnel et l’expérience des salariés qui accomplissent quotidiennement les opérations et les gestes qui peuvent mettre en péril leur intégrité physique, celle de leurs collègues de travail et/ou la sécurité de l’entreprise sont reconnus par leur capacité à détecter sur le terrain des situations à risques, et à suggérer des évolutions.
Ils analysent la pertinence du système de sécurité et du management qui est un acteur essentiel de l’articulation entre la « sécurité réglée » (procédures, règlements intérieurs…) et la « sécurité gérée » (intervention spontanée humaine).
Comme observé après AZF et LUBRIZOL, la sécurité dans l’entreprise est trop souvent évoquée, analysée et remise en question seulement après la survenue d’accidents. Les FOHCS (facteurs organisationnels et humains de la culture de sécurité) sont des pivots essentiels dans l’anticipation et la gestion du risque sécurité et doivent être davantage pris en compte. C’est pourquoi, le 8 décembre 2021, dans les locaux de la FCE-CFDT, les membres du réseau RIM (Risque industriel majeur) ont suivi la formation FOHCS dispensée par notre partenaire ICSI (Institut pour une culture de sécurité industrielle).
