La branche du Caoutchouc a négocié son agenda social, le 25 janvier dernier. Après débats animés et différentes suspensions de séance c’est un agenda très ambitieux qui a finalement été validé.

Ce sont vingt-deux réunions qui ont été programmées, chacune s’accompagnant de réunions préparatoires et conclusives.

Minima, Certificat de Qualification Professionnel, prévoyance, frais de santé, classifications et forfait jour sont les thèmes retenus. Avec dorénavant cinq organisations syndicales (avec l’arrivée de SUD), la FCE-CFDT n’a pas réussi à faire inscrire à l’agenda ses thèmes comme les jours de carence, ou les congés spéciaux, sujets renvoyés à une hypothétique mise à jour de la Convention Collective en 2023.

En cette période ou les débats sur le pouvoir d’achats se cristallisent, ou des débrayages se font au sein de certains sites du caoutchouc, l’unique réunion sur les minima, n’aboutira qu’à une proposition de la Chambre Patronale, plaçant le premier coefficient à 1,88 € au-dessus du SMIC.

A ce jour, les huit premiers coefficients sont en dessous du SMIC et l’écart salarial entre les onze premiers coefficients n’est que de 55,05 €. La Chambre patronale constate une inflation de 1,6 % en moyenne sur l’année et estime sa proposition bien au-dessus de cette dernière.

Une action interfédérale se met en place pour interpeller les ministères du travail, de l’économie et la Direction Générale du Travail pour faire revenir la Chambre Patronale à la table des négociations avec de nouvelles propositions acceptables.