Mag FCE : Adil, pourrais-tu en quelques mots nous parler de ton parcours professionnel et syndical ?
J’ai commencé à travailler en 1999 dans l’entreprise Continental pneu, où j’ai vécu un PSE qui s’est achevé par la fermeture du site en 2009. Cette expérience m’a beaucoup appris.
En 2010, j’ai rejoint l’entreprise Sanofi à Compiègne, qui m’emploie toujours à ce jour.
Mag FCE : Pourquoi as-tu choisi de rejoindre la CFDT ?
Tout d’abord, j’ai rejoint la CFDT grâce à des personnes qui portaient des valeurs et un engagement qui me convenaient. Ensuite, la CFDT m’a fait confiance pour un premier mandat de DP en 2015, et depuis je m’éclate.
Mag FCE : Tu es délégué syndical central (DSC) chez Opella Healthcare France (OHI), la nouvelle entité industrielle créée par Sanofi, comment cela se passe-t-il ?
Le dialogue social est de plus en plus difficile chez Sanofi, et nous devons renégocier tous les accords de substitution dans le cadre de OHI. La délégation CFDT effectue un travail remarquable pour garantir les acquis des salariés OHI. Je tiens à remercier la Fédération et la coordination CFDT Sanofi pour leur confiance et leur accompagnement. Cela nous rend plus forts.
Mag FCE : Avec ton équipe, quelles sont les actions que vous avez décidées de mener pour répondre aux attentes des salariés ?
Plusieurs actions sont menées : des enquêtes Flash, des opérations de tractage, des accompagnements avec différentes permanences sont mis en place afin de rendre les salariés, mais surtout nos adhérents, acteurs et au cœur de nos revendications pour répondre à leurs attentes.
Mag FCE : Comment s’est organisé le dialogue social dans ton entreprise et quels sont les enjeux à venir pour la CFDT ?
Le dialogue social au sein d’OHI, cette nouvelle entité du groupe Sanofi, est plutôt équilibré et encourageant. Cela crée parfois des décalages avec celui du groupe. La CFDT est porteuse de plusieurs projets et d’initiatives dont la direction reconnaît la pertinence. Les enjeux pour la CFDT est de rester la première OS chez OHI, mais surtout de se développer au siège où nous sommes absents.
Mag FCE : Tu es aussi un des membres du comité directeur fédéral (CDF) pour le Syndicat Chimie Energie Picardie, comment appréhendes-tu ta nouvelle responsabilité ?
C’est un honneur pour moi de pouvoir porter la parole du conseil syndical de la Picardie. Jamais je n’aurais imaginé, il y a quelque année, en arriver là, c’est la preuve que la CFDT reconnaît et cherche à faire monter en compétences ses militantes et ses militants.
Mag FCE : Quelles sont tes attentes vis-à-vis de la Fédération ?
Le maintien de sa confiance et de son accompagnement, avant toute chose.
La CFDT est un collectif de femmes et d’hommes dont l’objectif est de défendre les intérêts des salariés et d’obtenir des avancées sociales. Je me greffe dans ce collectif et j’essaie d’apporter ma contribution, ma pierre à l’édifice.
Mag FCE : Un mot ou une expression pour définir ton état d’esprit ?
Fierté et reconnaissance, j’ai trouvé la maison où je me sens bien.
Merci beaucoup Adil.