Le président d’EDF a présenté, le 17 janvier 2002, la réorganisation du groupe au comité central d’entreprise (CSC des CMP). Pour la direction, la nouvelle organisation répond à deux impératifs : intégrer les dimensions internationales du groupe, mettre en œuvre la dynamique des métiers groupe en faisant évoluer les métiers France au rythme de l’ouverture du marché.

Deux logiques

L’organisation proposée comprend sept branches qui géreront leurs résultats et leurs actifs. Elles sont regroupées selon une logique métier qui comprend :

• la branche commerce : directions commerciales, une partie de la direction marketing et les fonctions centrales du pôle clients;

• la branche énergie France : production, ingénierie et trading ;

• la branche réseaux : la distribution, le transport, les collectivités locales.

Une logique géographique qui comprend :

• la branche Europe centrale : filiales hors France – plaque continentale ;

• la branche Europe de l’Ouest : Méditerranée, Afrique, Scandinavie, Angleterre ;

• la branche Amériques ;

• la branche Asie Pacifique.
La CFDT s’est positionnée contre le projet présenté, du fait :

• du manque de visibilité de l’ensemble de la réorganisation,

• du manque de garanties sociales, de représentation du personnel et d’emploi,

• du manque de pans entiers de l’entreprise, comme les directions achats, comptables, informatiques, RH…,

• du manque d’ambition pour le service public et la péréquation tarifaire,

• de notre inquiétude sur la sécurité (notamment dans le domaine nucléaire),

• du non-respect des engagements (dans la maison mère, les filiales nationales et internationales), de la rigueur salariale imposée aux agents.