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L’enjeu des classifications

Les grandes lignes du projet d’accord classifications sont précisées. Il reste des points à définir mais la prochaine paritaire prévue le 30 janvier doit permettre de décider si le projet doit être complété, pour être signé, ou jeté aux oubliettes !

Les grandes lignes du projet d’accord classifications sont précisées. Il reste des points à définir mais la prochaine paritaire prévue le 30 janvier doit permettre de décider si le projet doit être complété, pour être signé, ou jeté aux oubliettes !

Les négociations engagées voilà plusieurs années arrivent aujourd’hui à un tournant décisif. Elles avaient été suspendues pour laisser place aux discussions sur la mise en place de la réduction du temps de travail et la cessation anticipée d’activité.

Depuis six mois, les réunions de négociations se sont succédé et le texte du projet d’accord a pris forme. De vingt et un coefficients, on passe à treize ou quatorze. La nouvelle grille est construite sur la base de critères classants.

Les deux dernières séances de négociation ont été consacrées à la nouvelle définition du calcul de la prime d’ancienneté, rendu inévitable avec la nouvelle grille. La délégation patronale a proposé que la prime soit désormais calculée sur la base du salaire brut (y compris le complément différentiel pour RTT s’il existe). Le montant de la prime serait défini en multipliant le salaire par 0,75 % et le nombre d’années d’ancienneté (3, 6, 9,12 ou 15).

Toutes les organisations syndicales, sauf la CFDT, ne sont pas opposées à cette nouvelle formule si les 0,75 % sont augmentés. FO propose 0,8 % et la CGT 0,9 %. Pour notre part, nous demandons que la prime reste calculée sur la base de salaires minima réévalués. Nous avons souligné que notre demande ne correspond pas à une inflation de la prime mais à une volonté de maintenir un élément du salaire qui ne soit pas individualisé et reste proportionnel aux coefficients, quelles que soient les entreprises et les politiques de salaires réels pratiqués. Mais sera-t-on suivi ?

En tout état de cause, il s’agit d’obtenir la garantie de maintenir une grille de salaire minima qui conserve un premier coefficient au minimum équivalent à la valeur du Smic.

Pour le reste du texte, les négociateurs CFDT vont mettre l’accent sur la définition précise des conditions de mise en place de l’accord. Il s’agit notamment des commissions de suivi (au minimum une par entreprise, soit 4 200) et du dispositif de formation des membres avant la mise en œuvre de l’accord.

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