Un test pour évaluer l’influence de la CFDT auprès des salariés. Rencontrer, échanger avec les électeurs potentiels pour faire gagner la CFDT.
Les élections prud’homales sont devenues un rendez-vous majeur pour les organisations syndicales. Elles sont considérées comme le test de représentativité – même si ce n’est pas celui qui nous paraît le plus pertinent – permettant aux syndicats d’évaluer leur influence parmi les salariés. En 1997, la CFDT a recueilli 25,35 % des suffrages, soit 1 228 000 voix.
Pour 2002, la CFDT veut confirmer sa progression et ainsi démontrer que les salariés soutiennent la forme de syndicalisme qu’elle défend. Notre objectif est donc clair : il faut gagner des voix pour gagner en représentativité. Et c’est possible.
A taux de participation égal, 48 000 voix supplémentaires feraient progresser la CFDT de + 1 %, 96 000 voix de + 2 %.
Des actions régulières
Pour cela il n’y a pas de recette miracle. Ce sont bien nos actions régulières qui permettront de faire naître des sympathies pour recueillir des voix le 11 décembre 2002.
Chaque salarié doit tout au long de 2002, être informé d’une revendication de la CFDT qui le concerne, d’une prise de position qu’il partage, d’un résultat dont il va profiter.
Rencontrer, échanger avec un maximum d’électeurs potentiels: c’est sans conteste la voie la plus efficace pour faire émerger le choix CFDT le jour du vote.
Tous les militants, mais aussi les adhérents seront sollicités pour participer à notre campagne revendicative de proximité sur les thèmes : l’ambition du plein emploi, la revalorisation des salaires, l’avenir des retraites, l’amélioration des conditions de travail, la réduction des inégalités.
Dates repères
Quelques dates repères à inscrire dans votre agenda, car elles concernent directement les adhérents. Du 1er au 29 avril 2002, chaque employeur est tenu de dresser la liste électorale de son entreprise. La déclaration nominative des salariés sera adressée par l’entreprise, au centre de traitement informatique au plus tard le 29 avril 2002. C’est donc une période cruciale pour vérifier la réalité du dépôt des listes, de leur conformité aux catégories professionnelles (salariés ou encadrement) et à l’activité économique (industrie, commerce, etc.).
Le mardi 15 octobre 2002 est la date limite de l’expédition, par les maires, des cartes d’électeurs au domicile de chaque votant. Il y a donc lieu de vérifier la réception de la carte. L’information relative à la contestation des listes, ainsi qu’au vote par correspondance est portée sur un volet détachable des cartes d’électeurs. En cas de doute, il faut consulter les militants de sa section syndicale.
Du 20 au 29 novembre 2002, la commission de propagande adresse les circulaires et bulletins de vote aux électeurs, et les bulletins de vote aux maires. Dès réception de ces documents, l’électeur peut, s’il est concerné, voter par correspondance en envoyant son vote au président du bureau de vote indiqué sur la carte d’électeur.
Vote par correspondance
Les électeurs concernés par le vote par correspondance sont ceux :
•dont le lieu de travail est éloigné de plus de 5 km du bureau de vote,
•dont l’activité professionnelle ne permet pas de se rendre au bureau de vote,
•qui sont en congés réguliers (dont les jours RTT) le jour du vote,
•dont l’état de santé ne permet pas de se déplacer,
•qui travaillent en dehors des heures d’ouverture du scrutin.
Le 11 décembre est le jour du vote, et chaque adhérent doit y participer. Mieux, il peut aider à la mobilisation dans son entourage, et amener, en plus de sa voix, celles de quatre sympathisants par exemple. Il peut également proposer d’emmener quatre salariés dans les quatre places libres de son véhicule pour se rendre collectivement au bureau de vote.
La réussite, ça s’organise !