La réunion de négociation sur les salaires minima d’octobre s’était soldée par un échec et une absence d’accord laissant plusieurs coefficients avec des valeurs inférieures à celle du Smic. Les jours suivants, la FCE rappelait ses propositions pour relever et réformer la grille dans une lettre restée sans réponse.
Une réunion paritaire, prévue en mars, permettra de mesurer si la fédération patronale refuse le dialogue ou bien recherche un compromis en concluant des accords. Les négociations 35 heures et Cats, comme les discussions et les accords salaires signés en 2000 et 2001 ont été des négociations pour les premières, et de circonstances pour les secondes.
Ce sera aussi le moment de vérifier si Michelin, qui s’est engagé depuis deux ans dans une démarche de négociation,
a la volonté de peser sur une fédération
où il occupe la première place.