La FCE-CFDT a été reçue au ministère de l’Industrie au sujet de la programmation pluriannuelle des investissements (PPI) des moyens de production électricité, le 19 février 2002.
Conformément à la loi de février 2000 sur l’électricité, un débat parlementaire sur la politique énergétique est prévu à la fin de l’année 2002. Dans ce cadre, le document intitulé PPI, rédigé par le ministère de l’Industrie diagnostique l’état des installations actuellement implantées tant au niveau qualitatif que quantitatif. Il trace également des perspectives pour les décennies à venir.
Pour la FCE-CFDT, la PPI est une opportunité pour engager le débat sur la politique énergétique, pour préparer l’avenir, garantir le développement durable et la continuité d’approvisionnement.
En préambule, la FCE a insisté sur la nécessité d’avoir une cohérence européenne en matière d’investissement et d’aménagement du territoire. Elle est également intervenue sur l’absence de clef de répartition entre les différentes énergies à l’origine de la production d’électricité dans notre pays. Cet affichage serait déterminant pour l’avenir des diverses filières existantes et nouvelles.
Ce serait conforme à la volonté affichée dans le préambule du texte, de construire une politique énergétique diversifiée et équilibrée. A ce titre, la FCE-CFDT a rappelé qu’il ne fallait pas opposer les installations traditionnelles comme le thermique ou le nucléaire avec les plus récentes qui sont d’origine renouvelable.
Des engagements fermes concernant l’avenir du thermique à flamme devraient être pris. Une clarification s’impose sur les rénovations et les dépollutions prévisibles sur les installations du parc concerné afin que celui-ci puisse respecter les critères environnementaux prévus à l’horizon 2008.
La FCE-CFDT a appuyé sur quelques manques dans le texte proposé comme la fiscalité des énergies notamment l’hydraulique et le volet social accompagnant les différents scénarii en matière d’emploi et de compétence. Elle a conclu son audition en affirmant fortement la nécessité d’organiser un débat public et citoyen sur les options qui pourraient être retenues dans le cadre du débat parlementaire de fin d’année.
Un courrier précisant nos propositions sera envoyé au ministère dans les jours qui viennent.