L’accès à l’épargne salariale est possible pour tous les salariés. La CFDT s’engage en faveur de l’épargne salariale, parce que c’est un « plus » de rémunération qui leur permet de profiter des résultats de l’entreprise.

Un droit pour tous les salariés

La loi Fabius sur l’épargne salariale ouvre l’accès à une épargne personnelle, à l’ensemble des salariés, notamment ceux des PME.

L’épargne salariale permet de se constituer une épargne de longue durée.

L’épargne salariale qui peut être abondée par l’employeur n’est plus réservée aux salariés des grandes entreprises.

L’accès de tous à l’épargne salariale est possible à partir des deux nouveaux produits d’épargne: le Plan d’épargne interentreprises (PEI), adapté plus particulièrement aux salariés de PME, et le Plan partenarial d’épargne salariale volontaire (PPESV), une épargne sur au moins dix ans.

La CFDT s’engage en faveur de l’épargne salariale, parce que c’est l’intérêt des salariés.
Cette revendication complète celles sur les rémunérations. A savoir :

• obtenir des augmentations générales de salaires ;

• favoriser les évolutions de carrière ;

• réduire les inégalités salariales.

L’épargne salariale est destinée à financer un projet personnel. Elle ne doit pas remplacer la retraite à laquelle tous les salariés ont droit grâce à notre système par répartition. La CFDT tient plus que tout à ce dispositif solidaire entre générations.

Elle se bat d’ailleurs pour une réforme qui puisse :

• garantir une bonne retraite à tous,

• réduire les inégalités entre les différents régimes,

• permettre aux salariés ayant cotisé 40 ans de partir avec une retraite entière, y compris avant 60 ans.

C’est un profit personnel

L’épargne salariale, c’est un « plus » de rémunération qui permet aux salariés de profiter des résultats de l’entreprise.

Quels sont les avantages pour les salariés ?

Une rémunération supplémentaire. La participation, l’intéressement, l’abondement de l’entreprise sont autant d’avantages qui permettent aux salariés :

• de profiter eux aussi des résultats et des bénéfices de l’entreprise ;

• de ne pas laisser les profits aux seuls actionnaires.

La possibilité de se constituer une épargne personnelle. Chacun aspire à une épargne pour faire face aux aléas de la vie ou pour un projet personnel : achat d’une voiture, rénovation d’un logement, études des enfants, complément qui peut s’ajouter à la retraite (et non la remplacer).
Une épargne de bon rapport avec :

• un abondement par l’employeur qui peut atteindre 4 600 euros par an pour le PPESV ;

• une fiscalité plus avantageuse que celle de l’assurance-vie ;

• les frais de tenue de compte pris en charge par les entreprises.

C’est une force financière aux mains des salariés !

Les fonds d’épargne salariale, regroupés et bien utilisés, donneront aux salariés un moyen de plus pour peser sur les décisions des entreprises.

Cette force financière donnera plus de poids aux salariés.
Des fonds labellisés par un comité intersyndical.

La CFDT, la CGT, la CFTC et la CGC veulent rassembler l’épargne des salariés dans des fonds nationaux interprofessionnels, labellisés pour garantir qu’ils serviront à faire mieux respecter des critères sociaux.

Des capitaux investis dans les entreprises pour peser sur leurs pratiques sociales et environnementales.

Les fonds chargés de la gestion de l’épargne salariale, représenteront une « force de frappe » financière. Ils intéresseront les entreprises car, placés à long terme, ils leur assureront la stabilité de leur capital.

Cette part de l’actionnariat appartenant aux salariés permettra de faire mieux respecter l’emploi, les salaires, le dialogue social et des critères environnementaux !