Sur les salaires mini conventionnels tout d’abord : le patronat se réfugie derrière l’attente d’extension de la nouvelle convention collective pour ne pas avancer dans ce domaine !

Sa proposition, simple transposition en euros de la nouvelle grille, ne pouvait satisfaire les organisations syndicales. D’autant plus qu’elle laisse cinq coefficients au-dessous du Smic base 169 heures.

La conséquence de cette attitude fermée ne s’est pas fait attendre : la CFDT et les autres organisations syndicales ont refusé d’aborder le sujet suivant qui visait à élargir les possibilités de recours aux heures supplémentaires pour une période transitoire.

La CFDT a exigé qu’une date butoir soit retenue pour la poursuite de la négociation salariale, même si l’extension des accords n’est pas obtenue. Cette réunion aura lieu début juin.
En cas de nouvel échec, nous avons annoncé que nous serions probablement amenés à demander l’intervention du ministère de l’Emploi.

Enfin, sur le travail de nuit, le patronat cherche à nous démontrer qu’un accord de branche ne se justifie pas, le nombre de salariés concernés étant relativement faible.

Nous avons confirmé que nous voulions fixer un encadrement au niveau de la branche : la prochaine paritaire a lieu début mai.