Le projet TRIREME est une initiative de l’Union européenne qui vise à renforcer les compétences dans l’écosystème mobilité-transport-automobile, et à accompagner la transition du secteur Automobile et de la mobilité vers une économie verte et numérique. Le projet cherche également à développer des outils et des activités pour améliorer les compétences et favoriser les partenariats entre différents secteurs.
Dans le cadre de ce projet, un atelier avec des représentants des organisations syndicales et patronales des pays de l’Europe du Sud, a été organisé à Turin, le 25 septembre dernier, dans le but d’échanger sur la situation du secteur Automobile dans cette partie de l’Europe. Cela a été une rare occasion de défendre nos intérêts communs via le dialogue social et d’exposer nos revendications sur ce secteur industriel, en valorisant notre cahier revendicatif CFDT FGMM-FCE.
A noter que le secteur Automobile emploie plus de 13 millions de travailleuses et de travailleurs européens.
La FCE-CFDT a défendu lors de cet atelier :
- La fabrication en France et en Europe des petits véhicules électriques. Ce segment est adapté à la demande du marché européen. C’est d’ailleurs à Turin, ville symbolique où Fiat a fabriqué pendant longtemps des petits véhicules, que cette défense prend tout son sens.
- La défense d’un pourcentage minimal de contenu local important.
- L’exigence d’un transfert technologique des industries qui vendent des véhicules en Europe, en particulier pour la fabrication de composants des véhicules électriques.
- Une taxation accrue aux frontières étendue à tous les composants et produits finis importés dont l’empreinte carbone est significative.
- Le conditionnement de la commande publique, dont le parc représente plus de 450 000 véhicules en France, à des véhicules fabriqués en France et en Europe.
Nos collègues italiens ont exprimé leur inquiétude sur la situation de l’industrie Automobile en Italie, et plus particulièrement à Turin, à l’usine de Mirafiori.
Les exemples de dialogue social autour de la fermeture de l’usine de Nissan à Barcelone, puis de rachat par Chery, ou encore de l’accord-cadre chez Renault pour accompagner la transition écologique et numérique ont été présentés comme exemples de réussite de l’accompagnement des transformations industrielles, grâce à la qualité du dialogue social.
