Lors du renouvellement de la représentation des médecins au sein de la commission paritaire des médecins d’EDF-GDF, la CFDT remporte deux sièges sur 5 dans le collège des médecins du travail. Elle maintient sa représentativité par rapport à 1997.
Après plus de 18 mois de péripéties électorales, la CFDT remporte deux sièges sur cinq dans le collège des médecins du travail avec 30 % des suffrages exprimés, elle maintient sa représentativité par rapport à 1997. Les autres sièges reviennent à la CGT (deux sièges) et à FO (un siège). La CFE-CGC, avec 11 % des suffrages, perd son unique siège.
Depuis 1988, la CFDT est en commission paritaire. Cette commission comporte deux collèges : un pour les médecins du travail et un pour les médecins-conseils. Pour ce dernier, la CFDT n’a pas présenté de candidat.
Un vote pas comme les autres qui aboutit enfin en 2002 après trois scrutins successifs. Le premier en 2000 est annulé pour anomalies du matériel de vote sous la responsabilité de l’entreprise. Le second en 2001 est invalidé par décision du tribunal de grande instance de Paris après une procédure initiée par FO.
La commission paritaire est un lieu de débats et de négociations autour des problématiques concernant le contrat de travail des médecins d’EDF-GDF, notamment celui des médecins du travail, en matière de garantie pour leur indépendance professionnelle et de moyens d’action dans l’entreprise.
Le travail accompli ces dernières années a été considérable. En premier lieu sur la réforme de l’organisation de la médecine du travail à EDF-GDF, puis dans le débat sur la réduction du temps de travail des médecins aboutissant à la signature d’un avenant à l’accord national EDF-GDF.
Dans ses travaux, la FCE-CFDT s’est attachée à imposer les spécificités de la médecine du travail au sein des entreprises nationales ainsi que la place du contrôle social dans le fonctionnement et l’organisation des services médicaux du travail.
Aujourd’hui s’ouvre la discussion sur la grille de rémunération des médecins. Dans ce débat, la FCE-CFDT se positionne clairement pour l’abandon de l’avancement « au mérite » des médecins du travail à l’initiative du chef d’Unité.
Soutenue par le Conseil national de l’ordre des médecins, elle revendique une progression des salaires sur l’unique base de l’ancienneté. C’est une fois de plus l’indépendance du médecin qui est mise à mal par la notion même d’avancement au mérite et, au-delà, son intégrité professionnelle vis-à-vis des salariés.