Aux élections des CA des Caisses mutuelles complémentaires d’activités sociales (CMCAS) de Mulhouse et de Sélestat, la CFDT progresse de 4,76 % et de 6,95 % et de 10,68 % aux élections des sections locales de vote (SLV) de la CMCAS Teme.
Après une progression aux élections de représentativité de la Compagnie nationale du Rhône (CNR), la tendance se confirme sur d’autres scrutins. Aux élections des CA des Caisses mutuelles complémentaires d’activités sociales (CMCAS) de Mulhouse et de Sélestat, la CFDT progresse de 4,76 % et de 6,95 % et de 10,68 % aux élections des sections locales de vote (SLV) de la CMCAS Teme. Par ce vote, le personnel actif et inactif fait le choix du syndicalisme de propositions. Ces résultats, dans les structures sociales des IEG, nous encouragent à poursuivre notre action afin que les activités sociales et mutualistes répondent mieux aux attentes et besoins de tous.
L’heure n’est plus aux sempiternels sondages ou Consult’Action sans lendemain. Le personnel attend de ses élus qu’ils gèrent dans la transparence et proposent des prestations de santé et de loisirs adaptées à ses attentes. Le régime complémentaire santé, malgré les réformes engagées en janvier 2001, sera à moyen terme en grande difficulté financière et se verra dans l’incapacité de s’aligner sur des niveaux de prestations mutualistes dignes de ce nom. Plutôt que d’imposer de nouvelles augmentations de cotisations pour combler les déficits, une réforme de fond doit être rapidement entreprise. Cette modernisation impose sa transformation en une véritable mutuelle. Une telle transformation demandera du temps. Dans l’attente, la CFDT milite pour la mise en place immédiate d’un troisième niveau mutualiste cofinancé par les directions.
La baisse des cotisations et l’augmentation des prestations des contrats d’assurances invalidité-décès et compléments-prestations (IDCP) Accident et Maladie qui viennent d’être décidés par le CA de la Caisse centrale d’activités sociales (CCAS) ne doivent pas masquer l’absence de véritable prévoyance collective dans les IEG. Dans ce domaine, comme dans celui des prestations santé, des réformes sont nécessaires pour adapter un dispositif assuranciel qui a mal vieilli.
Dans le domaine des activités sociales, l’adaptation de l’offre de loisirs et la professionnalisation des structures sociales doivent être engagées rapidement afin de mieux répondre aux attentes et besoins qui, en 2002, ne sont plus ceux de 1946. Cela nécessite une refonte des structures sociales actuelles et un redéploiement des moyens financiers et humains.
Des réformes maîtrisées sont nécessaires à l’évolution des structures sociales des IEG et doivent être entreprises sans plus tarder. Leur devenir ainsi que les valeurs sociales qu’elles portent est conditionné à leur capacité d’adaptation.