Échec de la négociation lors de la troisième paritaire le 4 juillet 2002. Les propositions patronales restent très éloignées des revendications syndicales.
Pour être considéré comme travailleur de nuit, un miroitier doit effectuer 250 heures par an, effectuer des postes de nuit en équipes successives ou 3 heures deux fois par semaine.
Le patronat minimise les contreparties. Il propose 20 minutes de repos par tranche de 35 heures de nuit (4,5 minutes pour 8 heures ; verre mécanique 10 minutes pour 8 heures depuis 1972). Il refuse l’octroi d’une prime de nuit dans l’accord de branche, alors qu’elle existe dans les entreprises.
Face à cette situation, la CFDT, FO, la CGT, à partir du projet patronal, ont fait une contre-proposition et demandé une nouvelle réunion paritaire pour le 19 septembre. Rien ne permet d’envisager une réponse favorable.
Il se peut que la chambre patronale rompe la négociation et renvoie les discussions au niveau des entreprises.