Après la suppression de 100 emplois au printemps dernier, les salariés espéraient de retrouver une situation plus saine.
Début septembre, lors d’un comité d’entreprise extraordinaire, la direction annonçait un plan draconien d’allégement des horaires de travail concernant 320 personnes de production (près de 50 % des effectifs de l’entreprise) : les stocks doivent être réduits de 20 % d’ici la fin 2002, ce qui entraîne une sous-charge de 43 %. Modulation basse, congés payés, chômage partiel, doivent permettre de passer ce cap.
Face à cette situation, la section CFDT (majoritaire) ne reste pas inactive. Débats, explications dans les ateliers, permettent de resituer le contexte et de réduire l’impact des ragots habituels qui se véhiculent dans de telles situations. Malgré « l’avertissement » de la direction sur les impacts négatifs d’une campagne de presse, la CFDT s’est exprimée dans les médias.
Sans minimiser les difficultés, la section a choisi de parler aussi des décisions positives prises par le groupe : recapitalisation de Waterman, campagnes de pub, création de nouveautés .