Plus de 70 000 salariés des industries électriques et gazières dans la rue le 3 octobre, c’est plus d’un salarié sur deux. Un taux de grévistes de l’ordre de 80 % vient appuyer cette mobilisation sans précédent.

La FCE-CFDT remercie ses 15 000 adhérents et sympathisants qui ont ouvert la marche de cette manifestation nationale de fort belle manière. Chacun se rappellera longtemps de ce cortège coloré, musical et revendicatif.

Nous saluons le travail de terrain qui a permis la réussite de cette journée. Nous regrettons que la préfecture, en raccourcissant le trajet au dernier moment, ait empêché la prise de parole prévue à la fin place de l’Opéra.

Nous saluons également chacun des adhérents et sympathisants CFDT qui ont manifesté dans le calme. Mais que les décideurs ne s’y trompent pas : leur sérénité n’a d’égal que leur détermination.

S’ils en doutaient encore, l’ampleur de la mobilisation démontre le niveau des inquiétudes et des attentes des salariés des IEG.
Le matin, des délégations interfédérales ont été reçues par le ministre de l’Economie et des Finances, par les présidents d’EDF, de GDF, de l’UFE et de l’Unemig. Ces rencontres ont permis à la FCE-CFDT de réaffirmer ses exigences :

• préserver et renforcer les missions de service public ;
• garantir et pérenniser le système de retraite des gaziers et électriciens ;
• clarifier les projets industriels des entreprises ;
• construire un véritable socle social qui intègre une dynamique de l’emploi.

Le ministre a précisé qu’il a donné mandat aux dirigeants pour négocier un accord sur l’ensemble de ces points d’ici la fin de l’année.

Au-delà des principes affichés, la FCE-CFDT a rappelé qu’elle exige des propositions concrètes qui répondent aux attentes des salariés.

Dès demain dans les unités, les salariés doivent exiger avec la CFDT l’ouverture de négociations sur leurs organisations et conditions de travail.

Sans résultat répondant à ses exigences, la FCE-CFDT mobilisera à nouveau les salariés.