Début octobre, la section CFDT donne l’alerte sur les risques qui menacent l’avenir de la raffinerie.
Ce site, copropriété de Shell (majoritaire), TotalFinaElf et BP, est menacé par l’annonce de TFE et BP de fortes résistances pour engager des investissements. La traduction est parfaitement claire pour les militants : pas d’investissement, c’est la condamnation à court terme de l’entreprise.
Déjà en 1998, la section CFDT avait mobilisé toute son énergie pour assurer la pérennité de la raffinerie. Elle est d’ores et déjà en action pour reprendre ses démarches. Cette turbulence vient s’ajouter aux autres dossiers de la liaison CFDT de Shell : réduction d’emploi à la raffinerie de Petit Couronne, restructuration des services commerciaux et logistiques grands produits (carburants et fuels), cession de la filiale fuel « Shell Direct ».
Quel est l’avenir de la compagnie en France ? Si la question n’a pas de réponse à ce jour, elle ne manque pas d’inquiéter sur le devenir des salariés français du 3e groupe industriel mondial.