Le 4 et 5 février 2003 les membres du comité national de branche ont abordé le dossier des retraites, les IRP, les classifications/rémunérations et la politique énergétique de la France.
Les responsables du CNB, à partir d’une analyse, ont exprimé leurs interrogations, désarrois ou satisfactions sur la gestion du dossier des retraites par la fédération. Les militants sont inquiets pour l’avenir au regard des évolutions en cours. La FCE estime important de définir ensemble comment rebondir et retisser des liens de confiance entre les équipes locales, les syndicats et la fédération. Une assemblée générale des sections a été demandée par un grand nombre de membres du CNB. Sur proposition du bureau de branche et après débat, il est convenu que des assemblées régionales seront organisées au cours du premier semestre 2003. Elles s’articuleront autour des grands dossiers à venir et de la préparation des élections de représentativité. Sur la suite du dossier retraite, le CNB s’est prononcé pour notre participation dans une commission ad hoc afin de poursuivre la mise en œuvre du relevé de conclusion.
Le dossier de l’évolution des institutions représentatives du personnel est sur la table. Un groupe de travail défriche la situation devenue compliquée au fil du temps par les restructurations. Le débat à permis une prise de conscience collective de réformer les organismes statutaires afin d’être au plus près des salariés et de renforcer la légitimité de notre syndicalisme. Le groupe élaborera différentes propositions qui seront débattues au CNB. Celui-ci donnera un avis en juin.
Le dossier des classifications/rémurations est actuellement au statu quo. La fédération va pousser les feux sur ce dossier. La question du salaire minimum du pied de la grille se pose dans la branche IEG comme dans les autres branches de la fédération.
Enfin, la fédération a informé le CNB de la méthode retenue par le gouvernement pour le débat public sur la politique énergétique de notre pays. Elle doit faire face à de nouveaux défis environnementaux, une libéralisation progressive des marchés et une instabilité géopolitique. Elle doit s’inscrire dans une politique globale de développement durable. Pour cela, six rencontres sont organisées sous la responsabilité d’un comité des sages composé de MM. Edgar Morin, Pierre Castillon, Marc Lesggy. Les membres du CNB sont conviés à être attentifs sur les dates de ces rencontres pour y participer avec leur Uri. Un dossier argumentaire sera envoyé pour avoir une cohérence fédérale dans les interventions.