Nos partenaires

A la une

TROUVEZ LE SYNDICAT LE PLUS PROCHE DE VOUS

Construire une véritable fédération européenne

L’objectif fixé par le deuxième congrès de la FCE à Tours prend forme à Bruxelles...

L’objectif fixé par le deuxième congrès de la FCE à Tours prend forme à Bruxelles. Notre volonté, partagée avec d’autres syndicalistes européens se traduit par la réforme des structures de l’Emcef qui sera effective à partir du prochain congrès en 2004. Une fédération européenne plus démocratique dans ses décisions, plus efficace dans son action ont été les principaux objectifs fixés au groupe de travail chargé de faire des propositions au comité directeur du 27 février.

La FCE-CFDT s’est beaucoup investie dans ce travail et a fait de nombreuses propositions en ce sens. Tout d’abord, rendre notre fédération européenne accessible au plus grand nombre d’affiliés en élargissant la participation dans les comités sectoriels. Ces comités, réduits à 4 (12 précédemment), rendront notre action plus efficace, car plus ciblée, sur des domaines tels que la politique industrielle, les comités d’entreprises européens et la société européenne, le dialogue social et la négociation collective. Malgré la réduction des comités, le nombre de participants est supérieur à la configuration précédente. Ces comités seront désormais dotés d’un plan de travail et le mandat des participants sera fixé par le congrès.

Les nouvelles instances décisionnelles, outre le congrès et l’AG, seront articulées entre un comité exécutif de 50 membres issus de chaque pays et d’un comité directeur de 17 membres issus de 4 grandes zones géographiques d’Europe. La FCE fera partie de la zone Europe Centrale. Celle-ci comprendra la France, l’Allemagne et le Benelux. Notre fédération y prend toute sa place tant dans les postes de direction que par un investissement accru dans le travail des comités sectoriels. Cette évolution importante, voulue par un grand nombre d’affiliés, démontre que pour le syndicalisme, la construction européenne n’est pas un vain mot. Alors que dans beaucoup de branches industrielles, le patronat traîne des pieds, voire ignore la dimension européenne, l’Emcef est prête à s’inscrire dans un dialogue social européen indispensable et urgent.

A l’heure où certains doutent de la réalité européenne, voire de son utilité, le syndicalisme a fait un pari sur l’avenir. Un avenir plus solidaire socialement, plus prospère économiquement et plus respectueux des générations futures. Le pari d’un monde vivant en paix.

À LIRE AUSSI

 Le 1er mai est célébré dans de nombreux pays européens comme un symbole   d’unité, de solidarité et de lutte pour améliorer les droits
Send this to a friend