Gaz de France étudie l’implantation, à Fos-sur-Mer, d’un terminal méthanier qui regazéifiera le gaz naturel liquéfié en provenance d’Egypte dès 2006.
Cet investissement de plus de 300 millions d’euros représente un élément important de la stratégie de Gaz de France en vue de l’ouverture totale des marchés. Cet équipement renforcera sa position de plaque tournante du gaz en Europe, notamment vers le sud du continent.
Dès 2006, il permettra d’élargir le panel de fournisseurs et assurera une plus grande autonomie vis-à-vis des fournisseurs traditionnels de l’Europe (Russie, Algérie, Mer du Nord).
Il constituera un facteur important pour le développement du gaz, pour la production d’électricité en apportant une nouvelle source d’approvisionnement.
Il participera également au développement de la zone portuaire de Marseille, avec la création de cent emplois directs.
Mais, ces aspects industriels et économiques ne doivent pas masquer les enjeux environnementaux de ce type d’installation classée Seveso.
Aussi, la FCE-CFDT de la direction Transport de Gaz de France, en liaison avec l’Uri Paca s’est, dès le départ, intéressée à ce volet du dossier. Elle a analysé les impacts sur l’environnement local. Les choix de Gaz de France ont été examinés sous l’angle des impacts visuels, écologiques et sécurité. Certains points ont fait l’objet d’examens complémentaires et des modifications vont être apportées au projet afin de mieux prendre en considération l’environnement local.
Sur ce dossier, notre démarche s’inscrit dans un souci de promotion du développement durable. Notre adhésion à ce projet, quelle qu’en soit l’importance économique, technique et financière pour l’entreprise, ne pourra se faire que dans le respect de cette approche, seule garantie d’un développement maîtrisé dans l’intérêt de tous les acteurs concernés (salariés, collectivités, clients, citoyens).
